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Les trois enfants d’André Ajour ont repris l’exploitation paternelle. Ils y cultivent des tomates dont beaucoup d’«anciennes », dans le respect de l’environnement.
Laurent Ajour soulève une feuille et nous montre du doigt une petite, toute petite bête. D’un à quelques millimètres : le Macrolophus. Pas vraiment connu du grand public, cet insecte est l’allié indispensable pour mettre à distance les traitements chimiques et assurer un produit de qualité tant gustative qu’écologique. C’est depuis plusieurs décennies la marque de fabrique d’Ajour André et Fils, entreprise familiale de la commune d’Avignon spécialisée dans la tomate.
"Nous avons introduit des insectes pour pallier les traitements chimiques il y a déjà une trentaine d’années. Nous faisons partie des premiers à avoir adopté ce type de pratique", précise Magali Ajour.
En 2019, André Ajour, le fondateur de l’entreprise, a passé les rênes à la jeune génération, sa fille Magali et ses deux fils Laurent et David. Mais il avait déjà pris en compte la nécessité d’en finir avec le tout phytosanitaire.
Aujourd’hui la famille travaille sur quatre espèces : l’Avalantino, la Noire de Crimée cultivée dès le XVIe siècle, la tomate ananas apparue aux États-Unis il y a deux siècles et la Marmande née au XIXe siècle dans le Lot-et-Garonne.
« Avant 1992, nous cultivions des tomates mais aussi des concombres. Mais ces deux cultures se contrariaient en termes de maladies et de ravageurs. Nous sommes donc passés à la monoculture de la tomate, explique David Ajour qui poursuit : Depuis l’origine, nous avons fait le choix de la culture sous serres verre et hors sol. La serre permet de protéger les plantes des aléas climatiques et nous évite les multiples dégâts des ravageurs telle la mouche blanche ou d’autres. » Cela permet aussi d’offrir des tomates dès le mois de mars, bien avant la pleine saison.
« C’est souvent méconnu, mais la culture hors sol comporte bien des avantages pour l’environnement, rebondit Magali, nous affectons beaucoup moins la qualité des sols car nous apportons aux plantes tout ce dont elles ont besoin dans leur support en laine de roche et non dans les sols. »
Outre l’administratif et la comptabilité, Magali est responsable de la démarche de « protection biologique intégrée ». « L’objectif, poursuit-elle, est de parvenir à un équilibre et de le maintenir entre les populations de prédateurs que nous introduisons et celles des ravageurs qui s’introduisent dans nos serres malgré tous nos efforts. Les filets aux ouvrants ne sont pas toujours totalement hermétiques, on utilise donc divers piégeages manuels et des produits de biocontrôle exempts de toute nocivité. » Depuis 2017, a été installée une station de recyclage qui, couplée au système des gouttières, a permis d’économiser 35 % de la consommation d’eau et d’engrais.
Chez les Ajour, Ils ont abandonné le fioul au profit du gaz naturel, beaucoup plus propre, en 2000. Et l’installation depuis 2007 d’écrans thermiques a permis de réduire d’un tiers leur consommation. L’entretien et la rénovation permanente des serres sont primordiaux pour les économies d’énergie.
Au quotidien, la surveillance des plants pour le meilleur développement des tomates est le fruit de l’expérience, du regard, de l’œil… Une étape indispensable. Mais pas seulement ! L’informatique vient en renfort pour recueillir et analyser les données, pour trouver le bon équilibre et la bonne réponse à tout moment.
C’est le rôle de Laurent qui, assisté de Carlos Da Costa, surveille ses écrans d’ordinateur afin de vérifier et de rectifier, en temps réel, l’ensemble des paramètres, dans les diverses serres pour anticiper tout problème. Sur la base de cette expertise, Laurent et Carlos gèrent au quotidien le travail des quatre salariés permanents et de la douzaine de saisonniers expérimentés, car fidèles d’année en année. C’est au prix de cette vigilance de tous les instants que l’entreprise reste certifiée Haute Valeur Environnementale (HVE) malgré le récent durcissement du cahier des charges.
« Nous travaillons avec Grand Frais depuis 2004, explique David Ajour, en charge de la commercialisation, notre partenariat est vraiment gagnant/ gagnant. Avec Adrien Boinon, l’acheteur de Grand Frais (ci-dessous à gauche), le dialogue est permanent. Grand Frais est à l’écoute de nos problèmes techniques et nous-mêmes savons adapter nos problématiques à ses exigences. C’est ensemble que nous avons développé la culture des avalantinos, ces tomates en grappes particulièrement gustatives. » Adrien Boinon de confirmer : « Avec les Ajour, nous travaillons en toute confiance, en toute transparence. C’est essentiel pour garantir une qualité la plus régulière possible malgré tous les aléas de l’agriculture. »
Et si ce petit avant-goût du magazine vous a plu, et que vous en voulez encore plus, n’attendez plus ! Cliquez-ici pour consulter l’intégralité du magazine en ligne !
Les trois enfants d’André Ajour ont repris l’exploitation paternelle. Ils y cultivent des tomates dont beaucoup d’«anciennes », dans le respect de l’environnement.
Laurent Ajour soulève une feuille et nous montre du doigt une petite, toute petite bête. D’un à quelques millimètres : le Macrolophus. Pas vraiment connu du grand public, cet insecte est l’allié indispensable pour mettre à distance les traitements chimiques et assurer un produit de qualité tant gustative qu’écologique. C’est depuis plusieurs décennies la marque de fabrique d’Ajour André et Fils, entreprise familiale de la commune d’Avignon spécialisée dans la tomate.
"Nous avons introduit des insectes pour pallier les traitements chimiques il y a déjà une trentaine d’années. Nous faisons partie des premiers à avoir adopté ce type de pratique", précise Magali Ajour.
En 2019, André Ajour, le fondateur de l’entreprise, a passé les rênes à la jeune génération, sa fille Magali et ses deux fils Laurent et David. Mais il avait déjà pris en compte la nécessité d’en finir avec le tout phytosanitaire.
Aujourd’hui la famille travaille sur quatre espèces : l’Avalantino, la Noire de Crimée cultivée dès le XVIe siècle, la tomate ananas apparue aux États-Unis il y a deux siècles et la Marmande née au XIXe siècle dans le Lot-et-Garonne.
« Avant 1992, nous cultivions des tomates mais aussi des concombres. Mais ces deux cultures se contrariaient en termes de maladies et de ravageurs. Nous sommes donc passés à la monoculture de la tomate, explique David Ajour qui poursuit : Depuis l’origine, nous avons fait le choix de la culture sous serres verre et hors sol. La serre permet de protéger les plantes des aléas climatiques et nous évite les multiples dégâts des ravageurs telle la mouche blanche ou d’autres. » Cela permet aussi d’offrir des tomates dès le mois de mars, bien avant la pleine saison.
« C’est souvent méconnu, mais la culture hors sol comporte bien des avantages pour l’environnement, rebondit Magali, nous affectons beaucoup moins la qualité des sols car nous apportons aux plantes tout ce dont elles ont besoin dans leur support en laine de roche et non dans les sols. »
Outre l’administratif et la comptabilité, Magali est responsable de la démarche de « protection biologique intégrée ». « L’objectif, poursuit-elle, est de parvenir à un équilibre et de le maintenir entre les populations de prédateurs que nous introduisons et celles des ravageurs qui s’introduisent dans nos serres malgré tous nos efforts. Les filets aux ouvrants ne sont pas toujours totalement hermétiques, on utilise donc divers piégeages manuels et des produits de biocontrôle exempts de toute nocivité. » Depuis 2017, a été installée une station de recyclage qui, couplée au système des gouttières, a permis d’économiser 35 % de la consommation d’eau et d’engrais.
Chez les Ajour, Ils ont abandonné le fioul au profit du gaz naturel, beaucoup plus propre, en 2000. Et l’installation depuis 2007 d’écrans thermiques a permis de réduire d’un tiers leur consommation. L’entretien et la rénovation permanente des serres sont primordiaux pour les économies d’énergie.
Au quotidien, la surveillance des plants pour le meilleur développement des tomates est le fruit de l’expérience, du regard, de l’œil… Une étape indispensable. Mais pas seulement ! L’informatique vient en renfort pour recueillir et analyser les données, pour trouver le bon équilibre et la bonne réponse à tout moment.
C’est le rôle de Laurent qui, assisté de Carlos Da Costa, surveille ses écrans d’ordinateur afin de vérifier et de rectifier, en temps réel, l’ensemble des paramètres, dans les diverses serres pour anticiper tout problème. Sur la base de cette expertise, Laurent et Carlos gèrent au quotidien le travail des quatre salariés permanents et de la douzaine de saisonniers expérimentés, car fidèles d’année en année. C’est au prix de cette vigilance de tous les instants que l’entreprise reste certifiée Haute Valeur Environnementale (HVE) malgré le récent durcissement du cahier des charges.
« Nous travaillons avec Grand Frais depuis 2004, explique David Ajour, en charge de la commercialisation, notre partenariat est vraiment gagnant/ gagnant. Avec Adrien Boinon, l’acheteur de Grand Frais (ci-dessous à gauche), le dialogue est permanent. Grand Frais est à l’écoute de nos problèmes techniques et nous-mêmes savons adapter nos problématiques à ses exigences. C’est ensemble que nous avons développé la culture des avalantinos, ces tomates en grappes particulièrement gustatives. » Adrien Boinon de confirmer : « Avec les Ajour, nous travaillons en toute confiance, en toute transparence. C’est essentiel pour garantir une qualité la plus régulière possible malgré tous les aléas de l’agriculture. »
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