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Leur passion est intacte. Ils produisent des fraises depuis des années, travaillent avec Grand Frais depuis dix-huit ans. Nadine et Patrice Guedes mettent la qualité de leurs fruits avant toute autre valeur.
Nadine et Patrice nous accueillent dans leur maison, autour d’une grande tablée. Immédiatement, de la chaleur, de la générosité se dégagent. Leurs deux filles sont présentes, le fils est en stage. La marque sous laquelle ils produisent s’appelle SARL Guedes.
C’est le cri du cœur de Patrice Guedes. Jovial, portugais d’origine, il est arrivé en France à l’âge de 16 ans, en 1990. Il ne quittera plus l’Hexagone. Il y rencontre Nadine, qui va devenir sa femme.
Le père de Nadine avait créé son exploitation dans les années 1980 : « C’était un des premiers à faire de la fraise en hors sol… », explique-t-elle. Aujourd’hui, la plupart des fraises sont cultivées en hors-sol. « Tout d’abord pour des raisons de main d’œuvre, il n’y a plus de personnel pour accepter de récolter au sol. Là, nous les récoltons à hauteur d’homme, ce qui est plus confortable pour nos salariés. »
La fraise est aussi très exigeante en minéraux et oligo-éléments, elle épuise donc la terre. « Pour vous donner un ordre d’idées, dans notre région, il faut quinze ans de rotation pour replanter des fraises sur une même parcelle ! », explique Patrice Guedes. « Autre avantage, la culture hors-sol permet de diminuer, voire de quasiment supprimer tous les intrants chimiques », poursuit-il. D’ailleurs leur exploitation est certifiée HVE (Haute Valeur Environnementale) délivrée par l’État pour des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
Les fraises se développent sous des grandes serres de cent mètres de long et de six mètres et demi de large. Elles y sont plantées au mois d’août. Commence alors un long travail de développement des plants jusqu’en novembre pour qu’ils soient le mieux formés possible, pour produire de belles fleurs qui formeront de beaux fruits.
Tout est fait pour installer dans ces serres un écosystème bénéfique aux fraises. Au sol, Patrice a choisi de laisser de l’herbe qui a la qualité de récupérer la fraîcheur et de garder la chaleur, comme d’abriter les auxiliaires qui éliminent divers parasites. Des ruches de bourdons sont aussi installées à partir du mois de mars autour des fraisiers pour polliniser les fleurs, et, meilleure est la pollinisation, meilleur sera le fruit.
« On utilise beaucoup moins d’intrants, voire pratiquement plus. Il existe aujourd’hui des alternatives avec des produits naturels très efficaces, à base de thym, de romarin, d’ail, et ça marche ! Bien sûr, nous devons rester vigilants, ne pas hésiter à en remettre régulièrement… Il nous a fallu un peu de temps pour s’adapter à ces nouvelles pratiques, mais c’est un vrai plaisir d’avoir réussi à éliminer quasiment tous les produits chimiques ». Se réjouit Patrice. Grâce au goutte-à-goutte, l’eau n’est pas gaspillée.
« Pour baisser la chaleur, j’installe, dès le mois de mai, des filets en aluminium qui me permettent de gagner jusqu’à dix degrés… », poursuit-il. Quand le vent chaud du midi souffle, il accélère trop fort la maturité des fruits, alors Patrice ferme les paravents des serres.
Nadine et Patrice ont un « vrai savoir faire », explique Mathilde Pereira, acheteuse de fruits rouges pour Grand Frais. « On a un vrai plaisir à collaborer avec des producteurs comme eux. Ils travaillent avec nous depuis dix-huit ans, ce qui est précieux pour nous et nous permet de développer des variétés spécifiques. » Patrice renchérit "Ils sont exigeants, mais ils connaissent leur métier."
Quand arrive la saison de la récolte, c’est le rush. « On fait un métier de fous », s’amuse Patrice. En pleine saison, il se lève tôt le matin, repère les fruits les plus à même d’être récoltés, pour finir tardivement sa journée. La récolte démarre à 6 heures du matin. À 9 heures, 60% de la récolte quotidienne est effectuée. Une fois ramassées, les fraises passent deux heures dans une salle réfrigérée, avant d’être pesées puis emballées. Elles sont ensuite expédiées dans les magasins Grand Frais où elles sont mises en rayon. En 24 heures, de la cueillette à vos assiettes !
Et si ce petit avant-goût du magazine vous a plu, et que vous en voulez encore plus, n’attendez plus ! Cliquez-ici pour consulter l’intégralité du magazine en ligne !
Leur passion est intacte. Ils produisent des fraises depuis des années, travaillent avec Grand Frais depuis dix-huit ans. Nadine et Patrice Guedes mettent la qualité de leurs fruits avant toute autre valeur.
Nadine et Patrice nous accueillent dans leur maison, autour d’une grande tablée. Immédiatement, de la chaleur, de la générosité se dégagent. Leurs deux filles sont présentes, le fils est en stage. La marque sous laquelle ils produisent s’appelle SARL Guedes.
C’est le cri du cœur de Patrice Guedes. Jovial, portugais d’origine, il est arrivé en France à l’âge de 16 ans, en 1990. Il ne quittera plus l’Hexagone. Il y rencontre Nadine, qui va devenir sa femme.
Le père de Nadine avait créé son exploitation dans les années 1980 : « C’était un des premiers à faire de la fraise en hors sol… », explique-t-elle. Aujourd’hui, la plupart des fraises sont cultivées en hors-sol. « Tout d’abord pour des raisons de main d’œuvre, il n’y a plus de personnel pour accepter de récolter au sol. Là, nous les récoltons à hauteur d’homme, ce qui est plus confortable pour nos salariés. »
La fraise est aussi très exigeante en minéraux et oligo-éléments, elle épuise donc la terre. « Pour vous donner un ordre d’idées, dans notre région, il faut quinze ans de rotation pour replanter des fraises sur une même parcelle ! », explique Patrice Guedes. « Autre avantage, la culture hors-sol permet de diminuer, voire de quasiment supprimer tous les intrants chimiques », poursuit-il. D’ailleurs leur exploitation est certifiée HVE (Haute Valeur Environnementale) délivrée par l’État pour des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
Les fraises se développent sous des grandes serres de cent mètres de long et de six mètres et demi de large. Elles y sont plantées au mois d’août. Commence alors un long travail de développement des plants jusqu’en novembre pour qu’ils soient le mieux formés possible, pour produire de belles fleurs qui formeront de beaux fruits.
Tout est fait pour installer dans ces serres un écosystème bénéfique aux fraises. Au sol, Patrice a choisi de laisser de l’herbe qui a la qualité de récupérer la fraîcheur et de garder la chaleur, comme d’abriter les auxiliaires qui éliminent divers parasites. Des ruches de bourdons sont aussi installées à partir du mois de mars autour des fraisiers pour polliniser les fleurs, et, meilleure est la pollinisation, meilleur sera le fruit.
« On utilise beaucoup moins d’intrants, voire pratiquement plus. Il existe aujourd’hui des alternatives avec des produits naturels très efficaces, à base de thym, de romarin, d’ail, et ça marche ! Bien sûr, nous devons rester vigilants, ne pas hésiter à en remettre régulièrement… Il nous a fallu un peu de temps pour s’adapter à ces nouvelles pratiques, mais c’est un vrai plaisir d’avoir réussi à éliminer quasiment tous les produits chimiques ». Se réjouit Patrice. Grâce au goutte-à-goutte, l’eau n’est pas gaspillée.
« Pour baisser la chaleur, j’installe, dès le mois de mai, des filets en aluminium qui me permettent de gagner jusqu’à dix degrés… », poursuit-il. Quand le vent chaud du midi souffle, il accélère trop fort la maturité des fruits, alors Patrice ferme les paravents des serres.
Nadine et Patrice ont un « vrai savoir faire », explique Mathilde Pereira, acheteuse de fruits rouges pour Grand Frais. « On a un vrai plaisir à collaborer avec des producteurs comme eux. Ils travaillent avec nous depuis dix-huit ans, ce qui est précieux pour nous et nous permet de développer des variétés spécifiques. » Patrice renchérit "Ils sont exigeants, mais ils connaissent leur métier."
Quand arrive la saison de la récolte, c’est le rush. « On fait un métier de fous », s’amuse Patrice. En pleine saison, il se lève tôt le matin, repère les fruits les plus à même d’être récoltés, pour finir tardivement sa journée. La récolte démarre à 6 heures du matin. À 9 heures, 60% de la récolte quotidienne est effectuée. Une fois ramassées, les fraises passent deux heures dans une salle réfrigérée, avant d’être pesées puis emballées. Elles sont ensuite expédiées dans les magasins Grand Frais où elles sont mises en rayon. En 24 heures, de la cueillette à vos assiettes !
Et si ce petit avant-goût du magazine vous a plu, et que vous en voulez encore plus, n’attendez plus ! Cliquez-ici pour consulter l’intégralité du magazine en ligne !