Magazine Avant-Goût - Un été riche en goûts et en couleurs

14 Avant-Gožt Le Macrolophus. Cet insecte qui mesure d’un à quelques millimètres est l’allié indispensable pour mettre à distance les traitements chimiques. Sa présence permet aux tomates de se développer préservées des ravageurs. Les quatre espèces de tomates cultivées par la famille Ajour : la Marmande, la Noire de Crimée, l’Avalantino et la tomate ananas. dans nos serres malgré tous nos efforts. Les filets aux ouvrants ne sont pas toujours totalement hermétiques, on utilise donc divers piégeages manuels et des produits de biocontrôle exempts de toute nocivité. » Depuis 2017,a été installée une station de recyclage qui,couplée au système des gouttières,a permis d’économiser 35 % de la consommation d’eau et d’engrais. Chez les Ajour, on n’a pas attendu la guerre en Ukraine pour se poser la question de l’énergie. Ils ont abandonné le fioul au profit du gaz naturel, beaucoup plus propre, en 2000.Et l’installation depuis 2007 d’écrans thermiques a permis de réduire d’un tiers leur consommation. L’entretien et la rénovation permanente des serres sont primordiaux pour les économies d’énergie. Au quotidien, la surveillance des plants pour le meilleur développement des tomates est le fruit de l’expérience, du regard, de l’œil… Une étape indispensable. Mais pas seulement ! L’informatique vient en renfort pour recueillir et analyser les données, pour trouver le bon équilibre et la bonne réponse à tout moment.C’est le rôle de Laurent qui,assisté de Carlos Da Costa, surveille ses écrans d’ordinateur afin de vérifier et de rectifier, en temps réel,l’ensemble des paramètres – taux d’humidité,température,mesure des entrants (azote,potasse,etc.) – dans les diverses serres et nous évite les multiples dégâts des ravageurs telle la mouche blanche ou d’autres. » Cela permet aussi d’offrir des tomates dès le mois de mars, bien avant la pleine saison. Vigilance de tous les instants « C’est souvent méconnu,mais la culture hors sol comporte bien des avantages pour l’environnement, rebondit Magali, nous affectons beaucoup moins la qualité des sols car nous apportons aux plantes tout ce dont elles ont besoin dans leur support en laine de roche et non dans les sols. » Outre l’administratif et la comptabilité, Magali est responsable de la démarche de « protection biologique intégrée ». « L’objectif, poursuit-elle, est de parvenir à un équilibre et de le maintenir entre les populations de prédateurs que nous introduisons et celles des ravageurs qui s’introduisent LE MEILLEUR du marché

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