Magazine Avant-Goût - Et si on se mettait au vert

14 Avant-Gožt Patrice Guedes travaille avec Grand Frais depuis dix-huit ans. Un dialogue permanent existe avec Mathilde Pereira et Perroline Mounier, ses interlocutrices au sein de notre enseigne. Les bourdons pollinisent les fleurs des fraisiers et, meilleure est la pollinisation, meilleur sera le fruit. alors un long travail de développement des plants jusqu’en novembre pour qu’ils soient le mieux formés possible, pour produire de belles fleurs qui formeront de beaux fruits. Tout est fait pour installer dans ces serres un écosystème bénéfique aux fraises.Au sol, Patrice a choisi de laisser de l’herbe qui a la qualité de récupérer la fraîcheur et de garder la chaleur, comme d’abriter les auxiliaires qui éliminent divers parasites. Des ruches de bourdons sont aussi installées à partir du mois de mars autour des fraisiers pour polliniser les fleurs, et, meilleure est la pollinisation, meilleur sera le fruit. « On utilise beaucoup moins d’intrants, voire pratiquement plus. Il existe aujourd’hui des alternatives avec des produits naturels très efficaces, à base de thym, de romarin, d’ail, et ça marche ! Bien sûr, nous devons rester vigilants, ne pas hésiter à en remettre régulièrement… Il nous a fallu un peu de temps pour s’adapter à ces nouvelles pratiques, mais c’est un vrai plaisir d’avoir réussi à éliminer quasiment tous les produits chimiques », se réjouit Patrice. Grâce au goutte-à-goutte, l’eau n’est pas gaspillée. Au plus fort des chaleurs estivales, ils arrosent dix-sept fois par jour pendant… « Il existe des alternatives aux produits chimiques avec des produits naturels très ef×caces, à base de ym, de romarin… » (Haute Valeur Environnementale) délivrée par l’État pour des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Nous sommes à Bellegarde-Poussieu, dans le département de l’Isère.Au loin, les sommets enneigés des Alpes se dégagent. Le couple produit des fraises sur six hectares, mais aussi des pommes de terre nouvelles, des tomates, des framboises, de la mâche… Une diversification nécessaire pour éviter les aléas et les accidents de production. Douze personnes travaillent à l’année sur l’exploitation, mais en pleine saison, ils embauchent jusqu’à soixante saisonniers. Les fraises se développent sous des grandes serres de cent mètres de long et de six mètres et demi de large. Elles y sont plantées au mois d’août. Commence

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