Magazine Avant-Goût - Et si on se mettait au vert

37 Avant-Gožt « Pour obtenir une bonne pomme de terre nouvelle, il faut d’abord avoir un bon terroir. Ensuite, il faut éviter les stress hydriques et de fertilisation. », expliquent Romain et Florent. Une attention toute particulière est portée au travail de la terre. Les Izier ont investi dans une machine, la tamiseuse, qui prend la terre, la tamise le plus finement possible, en retire les cailloux qui sont rejetés dans le creux des sillons. « La terre doit être filtrante, très fine pour laisser circuler l’eau », explique Richard. Mais les pommes de terre exigent un temps de rotation : on ne peut les cultiver qu’une année sur trois sur le même terrain. Du coup, la famille Izier a diversifié sa production avec des patates Le père et les deux fils ont investi dans une machine, la tamiseuse, qui prend la terre, la tamise, en retire les cailloux qui sont rejetés dans le creux des sillons. douces et des céréales, et ils « échangent » avec leurs voisins des parcelles. En pleine saison, l’arrachage commence à 3 heures du matin.À 6 heures, démarre le conditionnement. La chaîne de lavage commence par une machine qui effectue un tri entre les pommes de terre et les cailloux qui peuvent toujours être présents. Elles passent dans un tambour, puis un tapis les emporte vers une machine qui effectue un tri optique en fonction de leur taille. Chaque étape est effectuée mécaniquement mais est contrôlée par - au moins - un salarié. Elles sont alors emballées et envoyées le plus vite possible pour conserver leur fraîcheur. La fraîcheur, le secret des pommes de terre nouvelles. •

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